Retour sur la cote nord, entre mer et montagne

J15/J16

Comme annoncé dans l'article précédent, la canicule qui nous a pris par surprise au nord du Portugal nous a fait changer nos plans pour le retour, en étudiant les températures prévues sur différents trajets possibles.

Alors que nous pensions rentrer par un chemin différent de l'aller, à travers la Castille et, peut-être Pampelune et le col de Roncevaux, il s'est vite avéré que les températures prévues étaient de presque 10° inférieures  en retournant sur la côte nord, rafraichie par l'Atlantique..

Donc, direction tout droit vers le nord pour stopper notre cuisson avant d'être complètement "à point" : le retour se fera par la côte des Asturies et de la Cantabrie, comme à l'aller, tant pis, mais au frais !    (23° cet a-midi sur la côte de Cantabrie au lieu de 36° en Castille...)

En remontant vers le nord depuis la Castille jusqu'aux Asturies, on confirme ce que je vous disais à l'aller : la côte est adossée à une longue et haute chaine de montagne, la cordillère Cantabrique, ce qui nous donne l'occasion en la traversant, d'un stop au bord d'un lac de montagne à 1200 m, avant de redescendre vers la côte...

Avant l'étape du soir dans la région d'Oviedo (la capitale des Asturies) dans un petit village au pied des dites montagnes, Proaza, qui a la bonne idée d'offrir une aire pour camping-car gratuite dans un paysage de toute beauté.

Puis, on reprend, vers l'Est, la route  côtière que l'on avait fait dans l'autres sens à l'aller, en choisissant évidemment des haltes différentes, comme cette jolie lagune pour le déjeuner...

ou bien cette jolie plage :  la playa de la Franca, vue entre les gouttes de l'orage qui nous a rafraichis.

Voyant que la marée était basse, je me suis décidé à l'explorer jusqu'aux massifs rocheux qui se découpent sur la côte quand la mer se retire 

et jusqu'à  l'entrée d'une grotte libérée par la mer

Sans pouvoir aller bien loin sans équipement et sas lumière, mais il parait que bien éclairé les grottes se visitent plus avant...

En n'oubliant pas de ressortir avant la marée haute.. qui revient vite si l'on n'y prend garde !

Allez, je vous laisse, bien au frais (enfin !)  et, demain... direction la France !