Dès le premier jour, comme lors de chaque voyage en Afrique australe, retrouvailles avec l'antilope la plus commune de ces contrées : l'Impala.
Nombreux, faciles à observer car affectionnant les savanes herbeuses découvertes d'où ils peuvent repérer les prédateurs de loin et espérer leur échapper par leur vitesse et leurs sauts spectaculaires
Contrairement à d'autres antilopes soigneusement dissimulées à couvert dans les buissons qu'on ne voit... que quand le guide dit qu'il y en a une !)
La grâce et la légèreté offertes par l'observation d'un groupe d'Impala (ici des femelles)... ne s'oublient jamais.
Pour eux, point de migration comme d'autres espèces, obligées de migrer selon les saisons sèches pour trouver de l'eau pour survivre (on connait la grande migration des gnous du Serengeti...) : les impalas peuvent s'hydrater seulement avec l'herbe et les feuilles qu'ils mangent... pas besoin de migration !
Cerise sur le gâteau en ce mois d'octobre, c'est (au moins ici en Tanzanie !) la période des naissances.... et c'est par dizaines que l'on verra tout au long du séjour ces craquants petits animaux quasi nouveaux nés, parfois de moins d'une semaine, s'efforçant vaillamment de suivre leur mère
Adorables et ouvrant leurs grands yeux étonnés sur le monde et ses dangers : les voitures en safari les plongent dans la stupeur mais d'autres dangers bien plus grands les guettent, à cet âge où ils sont des proies bien plus faciles que les adultes, ce que les prédateurs savent parfaitement (j'ai lu que seulement la moitié atteignent l'âge adulte !)