Au moment d'écrire le dernier article de ce périple néo-zélandais, je me permets un titre clin d'oeil à Ernest Hemingway et à un des livres phares de ma jeunesse...
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Quittant le parc Abel Tasman à la pointe nord de l'île, nous avons entamé la route du retour vers Christchurch, notre point de départ, avec une dernière halte mémorable (comme chaque jour de ce voyage !) dans le petit village de Kaikoura que je vous ai indiqué sur la carte.
J15
Départ de la côte nord dans le décor ensoleillé et serein d'une mer d'huile... propice à s'arrêter pour chercher les oiseaux aquatiques
Au deuxième plan derrière les canards, voici une nouvelle venue, l'échasse d'Australie, élégant oiseau limicole dont le territoire s'étend depuis la Nouvelle Guinée jusqu'a la Nouvelle Zelande et qui guette ses proies au bord de l'eau... sur une seule patte !
Alors que nous pensions avoir quitté les Alpes et ne retrouver que des paysages côtiers , nous avons eu la surprise que la route nous emmène à nouveau vers les montagnes enneigées qui resteront pour nous l'archétype des paysages néo-zélandais.
Depuis la côte de Kaikoura, la chaine des Alpes vient tout au bord du Pacifique réunir sur la même photo des impressions maritimes et montagneuses
Car, oui... malgré ces sommets enneigés en toile de fond, à Kaikoura, on est bien le long d'une côte rocheuse déchiquettée au bord du Pacifique
Là aussi, balade propice aux rencontres avec les oiseaux comme ce héron à face blanche qui vous est familier depuis quelques articles, maintenant ..
J16
Dernière journée d'exploration avant le retour pour profiter au maximum de ce décor assez incroyable mariant mer et montagne..
Direction quelques kilomètres au Nord vers la plus grande colonie d'otaries à fourrure de l'île.. il y en a des centaines !
Jumelles ou zoom permettent de se régaler du spectacle des jeunes otaries de quelques mois au look craquant et au comportement spectaculairement actif par rapport à leurs ainés affalés sur les rochers !
Encore une fois pour ceux qui doutent de la véracité de la fourrure.. il n' y aucun doute a la sortie de l'eau !
Contrairement aux phoques, les otaries ont de longues nageoires qui les rendent moins malhabiles sur terre et elles sont étonnamment véloces sur les rochers.. (au moins les petits.. parce que en ce qui concerne les adultes.. véloces.. ce n'est pas le premier mot qui vient à l'esprit ;-)
Apres avoir longtemps joué dans l'eau ou sur les rochers, on revient voir maman quand c'est l'heure du déjeuner...
Direction ensuite les contreforts montagneux pour une petite balade en forêt à la découverte d'arbres millénaires...
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Cet immense cônifère endémique est appelé "Totara" et le panneau d'information le vante comme millénaire.. Ca laisse rêveur...
Et mon dernier petit oiseau de Nouvelle Zelande, surpris en plein dîner.. me mets au défi de l'identifier.. ce que je n'ai pas réussi à faire !
Si quelqu'un a des amis ornithologues (par exemple au conservatoire du parc du Pilat..) je suis preneur d'un coup de main pour l'identifier ;-)
Retour en fin d'après-midi pour se poser devant le spectacle de la plage de Kaikoura... en se pinçant une nouvelle fois pour se persuader que non, ce n'est pas un lac de montagne, c'est bien le Pacifique qui reflète les Alpes néo-zélandaises, dernier paysage à grand spectacle de cette île qui nous en a offert tellement....
J17/J19
Route du retour vers Christchurch où nous profiterons le lendemain de de sa proximité avec l'aéroport pour passer la matinée à l'International Antarctic Center avant de prendre l'avion pour Auckland...
Une photo clin d'oeil proposée aux visiteurs à laquelle nous n'avons pas su résister , un peu déstabilisés par les souvenirs qui affluaient de ce voyage extraordinaire aux confins du monde il y a 5 ans.... lorsque ce n'était pas une photo truquée... mais une véritable expérience inoubliable...
L'occasion de voir enfin les manchots pygmée dont je parle depuis plusieurs articles...
Le Centre recueille en effet les manchots éclopés et bien qu'ils n'aient rien à voir avec les manchots vivant en Antarctique (ils sont endémiques de la Nouvelle Zélande) , on a décidé de leur faire un petit chez eux jugeant qu'ils se fondaient bien dans l'ambiance.
Petite entorse à la réalité géographique, mais on était néanmoins contents de les voir après les avoir manqué dans la nature (cf articles précédents...)
A la sortie du centre, direction l'aéroport situé à quelques mètres, et le vol à destination d' Auckland pour des retrouvailles un peu déstabilisantes avec une grande ville, sa foule, son agitation, ses embouteillages .... (sur les pauvres 5 millions d'habitants du pays tout entier.. 1,6 millions vivent à Auckland !)
C'est avec la sensation d'avoir un peu le tournis qu'on a esquissé une visite de la ville.. en débutant par le panorama spectaculaire sur la ville depuis la Sky Tower et ses 328 m de haut..
Ensuite , tour de la ville en bus panoramique jusqu'à la baie (ou plutôt une des baies !) d'Auckland
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Une heure d'immersion dans la culture Maori dans le (magnifique) musée d'Auckland où nous a rattrapé notre nostalgie polynésienne..
Et je ne résiste pas à une petite vidéo du spectacle sur la culture maorie qui a résonné très fort avec nos souvenirs de Polynésie
A l'attention des lecteurs de Pelussin et de Lecques dont je sais en écoutant cela que leur émotion en souvenir de la Polynésie sera au diapason de la nôtre....
Et pour finir.... dans un spectacle de culture Maori, il y avait un haka bien sur !!!
Comme on dit ici : les étrangers disent que les All Blacks ont rendus célèbre le haka, mais nous nous pensons que c'est le haka qui a rendu célèbre les All Blacks !
Plutôt que le haka des artistes du spectacle je vous mets celui d'une classe en visite au musée qui a fait un spectacle dans le hall : le haka c'est sérieux, il n'y a pas d'âge pour y mettre toute sa conviction !
Avant de se poser le soir pour un dernier regard sur ce pays qui nous a tant ébloui de ses paysages somptueux et de sa nature à grand spectacle....
En attendant le lever à 5 heures le lendemain pour le vol pour Nouméa !
Prochaines nouvelles à suivre donc.. depuis la Nouvelle Calédonie mais en baissant un peu le rythme des articles puisque , je vous l'ai dit .. la-bas je vais travailler à l'hopital pendant deux mois : les visites seront donc plus rares, intercalées entre les week ends d'astreinte...
Allez, une dernière fois , E noho ra !